Comment conserver un bon niveau d’anglais quand son enfant n’est plus dans un environnement international ?
Un dilemme classique pour les expatriés de retour en France. Elodie, la maman de Charlotte, partage son expérience avec nous.
En quelques mots, qui êtes-vous?
Nous sommes une famille de 5 personnes et un chat, originaire de Paris. Nous avons vécu à Singapour de 2011 à 2014 avec nos 3 enfants, âgés de 1 mois, 2 ans et 4 ans à notre arrivée. A Singapour les enfants ont fréquenté les écoles locales et le Lycée Français où le niveau d’anglais est assez soutenu en comparaison avec une école primaire française classique.
Il y a 14 mois nous sommes rentrés vivre en France, à Paris, et avons une repris une vie classique de famille parisienne débordée et pressée ! Nous travaillons tous les deux comme cadres dans de grandes entreprises, les enfants vont à l’école du quartier et ont pas mal d’activités extra-scolaires, entre cours de danse pour Mathilde, 6 ans, compétitions de natation pour Charlotte, 9 ans, ou activités dessin pour Martin, 4 ans. La gestion du temps et des plannings de chacun est donc LE grand challenge au quotidien.
Quel est le parcours linguistique de votre fille Charlotte ?
En 3 ans à Singapour, notre fille aînée, Charlotte, a acquis un bon niveau d’anglais : les bases ont été établies à l’école française et son aisance à l’oral est née de sa complicité au quotidien avec notre nounou indonésienne qui parlait anglais. Du coup, à notre retour en France, il y a un an, il nous a paru essentiel d’essayer de maintenir une partie de ces acquis.
L’objectif n’était pas tant de s’améliorer, mais vraiment de conserver du vocabulaire et surtout de ne pas laisser s’installer la peur de s’exprimer dans une langue étrangère, qui est selon nous le principal frein à l’apprentissage linguistique.
Pourquoi avoir choisi VivaLing ?
À notre retour en France, nous avons privilégié l’école de quartier par rapport à une école internationale ; l’enseignement de l’anglais y est du coup plus que basique, se réduisant en CE2 à quelques chansons ou à l’apprentissage des couleurs. De plus, notre rythme de vie professionnelle et familiale rend très compliquée la logistique des cours privés à l’extérieur de la maison.
Du coup, VivaLing s’est révélé la solution à la fois la plus souple (planification des cours exactement sur les créneaux qui nous arrangent, en semaine comme le weekend) et la plus personnalisée (un coach particulier juste pour Charlotte !).
Pouvez-vous nous expliquer comment cela se passe concrètement ?
Depuis un peu plus d’un an, Charlotte prend des cours avec Abbie, sa coach américaine, au rythme d’une à deux séances de 30 minutes par semaine. Les sessions ont lieu les jours de notre choix, en alternance avec ses nombreux entrainements sportifs : fini la course d’une activité à une autre, nous avons choisi les temps calmes où elle est disponible pour ce moment d’apprentissage ludique ; et surtout nous sommes nous aussi disponibles pour autre chose sur ces créneaux !
Nous (ou la baby-sitter) ne sommes présents qu’au tout début de la séance pour s’assurer que la connexion se fait bien. Charlotte est équipée de son casque et s’empresse d’ailleurs de nous chasser de la pièce : c’est son moment à elle en toute exclusivité !
Les sujets varient à chaque leçon : de la grammaire ou de la conjugaison, mais aussi beaucoup de vocabulaire. Surtout Charlotte apprend sans s’en rendre compte : tout est ludique, basé sur des jeux en ligne, des vidéos ; chaque séance est positive, articulée autour de ses thèmes de prédilection (du sport à Star Wars en passant par les Beatles).
Entre chaque séance, elle a une petite session de devoirs sur la base d’un jeu travaillé avec Abbie. C’est du coup une occasion pour élargir les sujets, discuter en anglais en famille et maintenir cette langue vivante à la maison.
Quel bilan dressez-vous de ces premières années d’apprentissage ?
14 mois après notre retour en France, Charlotte a indéniablement perdu un peu en fluidité linguistique, mais elle conserve tout de même un niveau de langue bien meilleur que la plupart de ses copains d’école français, une bonne base grammaticale, un bon niveau de compréhension et un très joli accent. Elle a surtout conservé le plaisir de converser dans une langue étrangère.
De plus, ces moments de complicité avec sa coach sont très précieux pour elle. L’enthousiasme d’Abbie, son souci de travailler autour de thèmes qui sont toujours connectés à la personnalité et aux passions de Charlotte, font que notre fille est aujourd’hui très attachée à sa coach.