Aujourd’hui nous sommes accueillis par Olivia et Simon qui , entre deux voyages, ont pris le temps de partager avec nous un peu de leur vie multilingue.
En quelques mots, qui êtes-vous ?
Simon, mon mari, mes deux filles Ava (5 ans) et Zélie (2 ans) et moi-même vivons à Singapour depuis 18 mois. Singapour est notre seconde destination d’expatriation après Sydney où nous avons passé deux années divines.
Nous sommes originaires de Paris, mais avant d’avoir des enfants, Simon, qui travaille pour une banque, habitait à Londres, tandis que je vivais à Bruxelles, et avant cela, à Moscou pour mes études.
Quels sont vos meilleurs souvenirs personnels de multilinguisme ?
J’ai eu la chance, depuis l’âge de 10 ans, d’être envoyée par mes parents tous les ans, à la fin de l’année scolaire et pour au moins un mois, dans un pays étranger (Allemagne, Angleterre, États-Unis, Italie). Même si tous mes amis étaient en vacances pendant que j’étais moi toujours à l’école, j’ai gardé d’excellents souvenirs de cette période de ma vie. Elle m’a aidé à développer un sens d’adaptabilité et à bâtir des relations d’amitié avec des gens d’origines diverses.
Maintenant, c’est mon tour d’être une mère Kiasu ? Donc mes deux enfants vont à la maternelle singapourienne et j’aimerais envoyer Ava dans une école primaire locale également. Au bout de deux ans dans une crèche australienne, à l’entendre dire à notre voisin “Good day mate !” tout en se rendant à la plage, je vois qu’elle est désormais à l’aise à parler mandarin à sa laoshi** ou à chanter des chansons avec ses amis d’école.
Je suis émerveillée par la capacité et la facilite qu’ont les enfants de cet âge à s’adapter à de nouveaux environnements. Au-delà de la langue, je souhaite que mes enfants embrassent la diversité culturelle à laquelle ils sont exposés pour grandir en pensant et avec une approche de tolérance vis-à-vis des autres cultures, religions et traditions.
Quel est le parcours linguistique de vos enfants ?
Ava est née en France. Sa langue maternelle est le français et elle a commencé à apprendre l’anglais à l’âge de 2 ans lorsque nous avons déménagé en Australie. À Sydney, nous parlions anglais le plus souvent, y compris à la maison, donc lorsque nous sommes partis pour Singapour, son anglais était plutôt bon. Elle a ensuite commencé le mandarin à la maternelle à l’âge de 4 ans. Je n’avais pas réalisé la première semaine combien d’heures de mandarin, elle avait par jour. Je me souviens lui avoir demandé, en la récupérant à l’école : “Alors ma chérie, qu’as-tu fait à l’école aujourd’hui ?” Elle a grommelé : “Je n’en sais rien”. Elle m’avait donné la même réponse chaque jour depuis la rentrée. Comme je commençais à perdre patience, elle m’a finalement dit :”Le prof d’anglais a été malade toute la semaine alors on a eu le prof de chinois tout le temps”. Aie ! Et oui, je me suis sentie mauvaise mère. La semaine suivante, le professeur d’anglais est revenu et cela a un peu stabilisé l’apprentissage de mandarin par Ava. Maintenant elle est la première à demander à me raconter une histoire en mandarin. Elle demande après Maîtresse Sunny chaque jour et quand la leçon de 25 minutes est terminée, elle regarde la vidéo de sa séance précédente avec Sunny Laoshi. Je suis soulagée : il n’y a pas de traumatisme chinois !
Pourquoi tenez-vous à ce que vos enfants apprennent le chinois ?
J’imagine que c’est pour qu’ils puissent parler la langue la plus parlée au monde ! Le mandarin est une langue clé avec l’anglais et probablement l’espagnol. Chaque chose en son temps… ?
Qu’est-ce que VivaLing vous apporte ?
VivaLing est l’outil parfait pour aider Ava à prendre confiance en parlant chinois. À l’école, elle a très peu d’occasions de discuter en mandarin. Elle entend son maître parler, répète les mots, les écrit, mais n’est invitée à prendre la parole quasiment que pendant les séances “montrer et raconter” ; elle doit alors en 3 minutes raconter en chinois une histoire d’un livre de son choix. La tache est ardue pour elle puisqu’elle n’a pas l’occasion à la maison de parler chinois, contrairement à beaucoup de ses amis.
Maintenant, grâce à VivaLing et à Sunny, elle a quelqu’un à qui parler mandarin deux fois par semaine, pour évoquer cette partie de sa scolarité que je ne suis pas toujours en mesure de suivre. Elle joue aussi avec Sunny, lui montrant ses poupées, lui racontant des histoires de princesses… C’est l’amie chinoise d’Ava à Beijing !
Merci Sunny ! Merci VivaLing !
L’année prochaine, j’envisage d’inscrire Zelie. “Tu veux te lancer Zelie ?””Yào”.
Grand merci à Olivia et Simon d’avoir partagé leur expérience. Si vous aussi souhaitez figurer dans cette série, contactez-nous !