Aujourd’hui nous sommes accueillis par Erika et Romain, tout juste de retour en France après de longues années à l’étranger.
En quelques mots, qui êtes-vous ?
Mon mari Romain et moi (Erika) sommes rentrés d’expatriation à Singapour le mois dernier, après y avoir vécu 9 ans ! Nous travaillons pour un grand groupe, spécialisé dans le bâtiment. Nos deux garçons sont nés à Singapour. Ils ont 2 et 4 ans.
Quels sont vos meilleurs souvenirs personnels de multilinguisme ?
Quand nous demandons à Maxence, notre aîné, quelle est sa nationalité, il me répond : « Moi, I’m Chinese, et mon Amaury (son petit frère), il est French ». Je dois avouer qu’on a beaucoup rigolé, mais cela montre une grande ouverture aux autres cultures et aux langues.
En mai dernier, nous sommes partis en voyage dans le Yunnan (Sud de la Chine). Autant vous dire que très peu de gens parlent anglais. Le deuxième jour, nous avions acheté une mangue sur le marché. Nous n’arrivions pas à faire comprendre au personnel de l’hôtel que nous avions besoin d’une assiette pour la découper. Imaginez alors leur tête lorsqu’ils ont vu un petit français de 3 ans et demi leur demander cette assiette en mandarin !
Quel est le parcours linguistique de vos enfants ?
À Singapour, nos enfants étaient inscrits dans une crèche puis école maternelle locale. Au quotidien, ils entendaient et parlaient l’anglais et le mandarin. Nous ne leur parlions que français pour éviter les mélanges (et aussi, car notre accent anglais laisse à désirer). Maxence commençait à bien parler le mandarin et l’anglais, et cela nous paraissait dommage de tout arrêter à cause de notre retour en France. Il a commencé les cours de mandarin avec Vivaling en juin, un mois avant notre retour, afin de faciliter la transition. Je dois avouer que nous n’étions pas très confiants sur la suite, car au début, il refusait totalement de parler.
Cependant, je sentais qu’il comprenait tout. Au bout de quelques semaines « Ni Hao » (bonjour en mandarin). La persévérance a payé, puisqu’il interagit maintenant avec sa coach « Sunny » et lui parle avec un accent impeccable. Il répète et joue en parlant en mandarin devant l’iPad.
Amaury est encore un peu jeune pour rester assis 15 minutes devant l’iPad pour participer à un cours de langue, mais nous espérons pouvoir le faire participer ultérieurement.
Pourquoi tenez-vous à ce que vos enfants apprennent le mandarin ?
Mon mari et moi ne sommes pas très doués pour les langues. Nous parlons bien sûr français et anglais. Nous avons néanmoins oublié le plus gros de l’allemand appris à l’école. Nous avons des carrières bien plus internationales que celles de nos parents, et ce sera le cas de nos enfants. Le mandarin est une langue parlée par une immense partie de la population : c’est pour eux une chance d’apprendre sans effort et avec plaisir !
Cela leur ouvrira beaucoup de possibilités à l’avenir.
Qu’est-ce que VivaLing vous apporte ?
Je trouve ça extraordinaire qu’un petit garçon français puisse interagir avec une coach chinoise habitant près de Pékin, alors que lui-même habite Singapour puis la France !
Des liens se créent lors des sessions qui se veulent ludiques
À tel point que Maxence nous dit régulièrement qu’il « aime sa Laoshi Sunny » (Laoshi= maitresse en mandarin). La coach Sunny adapte les séances en fonction de l’humeur de Maxence, en inventant des histoires à partir des jouets qu’il lui présente, par exemple.
J’aime beaucoup la flexibilité qu’offre VivaLing : à partir du moment où nous avons une connexion Internet, nous pouvons poursuivre les leçons sur l’iPad, même pendant les vacances. Pas besoin de se déplacer, les séances sont plus faciles à caser. Nous apprécions aussi de pouvoir repasser à l’infini les enregistrements vidéo des séances. Une fois la routine « VivaLing » bien installée avec le mandarin, nous pensons démarrer les cours d’anglais.
Grand merci à Erika et Romain d’avoir partagé leur expérience. Si vous aussi souhaitez figurer dans cette série, contactez-nous !