Enfant de l’Ohio, partie vivre aux quatre coins de la planète (Australie, Singapour, Hongrie, Angleterre et Belgique), Abbie, directrice pédagogique chez VivaLing et co-fondatrice de la méthode ViLLA©, a désormais posé ses valises avec sa famille dans le Michigan et nous raconte son parcours et son histoire d’amour avec l’approche communicative structurée de l’enseignement des langues.
De Sydney à Singapour – retour aux origines de VivaLing
C’est durant ses études universitaires qu’elle découvre l’approche communicative structurée de l’enseignement des langues. Alors étudiante à Sydney, en Australie, assise dans le jardin botanique royal face au pont célèbre de la métropole, elle prend connaissance pour la première fois de l’étude de référence de Zoltán Dörnyei.
Signe du destin, quelques années plus tard, alors qu’elle vient de devenir directrice pédagogique de VivaLing à Singapour, le co-fondateur de l’école de langues, Bernard Golstein, qui a eu un contact personnel avec l’auteur hongrois de cette nouvelle pédagogie, lui fait parvenir le texte à nouveau.
La théorie s’impose alors à Abbie comme un moyen résolument novateur et pragmatique d’enseigner les langues – tout en s’adaptant parfaitement à la structure même de l’enseignement en ligne – grâce à toute la créativité qu’il permet au travers une approche résolument plus ludique et pragmatique des langues.
Un respect mutuel entre l’apprenant et le professeur
Avec le recul et quelques années de pratiques – Abbie a rejoint VivaLing à sa création, en 2014 – une des principales sources de satisfaction et d’épanouissement liés à cet enseignement est selon notre directrice pédagogique, le respect mutuel et l’authenticité des relations établies, mettant fin à “l’autorité improductive professeur/élève”. Grâce à la concertation permanente autour de la définition des objectifs entre le professeur et son apprenant, ces derniers apprennent réellement à se connaître et atteignent ensemble plus rapidement les objectifs ciblés.
Une des expériences qu’elle aime citer en exemple reste une de ses élèves originaire de Mongolie, qui se devait d’apprendre l’anglais pour pouvoir suivre son cursus universitaire. Alors plongée dans un livre de grammaire anglaise qu’elle avait presque totalement lu et complété, cette dernière ne pouvait malgré tout pas soutenir une conversation – même basique avec sa professeure. Un révélateur de l’incontournable et nécessaire dépoussiérage de l’enseignement des langues qu’Abbie prêche aujourd’hui avec détermination chez VivaLing.
VivaLing – vivier de coaches à l’esprit avant-gardiste
Chez VivaLing, lors du recrutement, la familiarité des candidats avec l’approche communicative en enseignement des langues est un critère incontournable. Tous les futurs coaches VivaLing sont donc au minimum des connaisseurs, et dans le meilleur des cas des pratiquants de la méthode communicative. Une fois intégrés dans les rangs de l’académie, leur formation initiale – le VOLT – leur permet une mise à niveau des compétences.
La diversité de la pratique chez nos coaches tient ensuite à leur application différenciée des 7 principes, explique Abbie. Certains seront très à l’aise dans la construction de la grammaire, d’autres pour établir des relations fortes avec leurs apprenants. C’est à ce niveau que le mentoring opéré par l’équipe de Master Coaches fera la différence, durant tout leur parcours chez VivaLing.
Et la principale source d’épanouissement en temps que formateur – elle l’annonce fièrement – est de voir ces professeurs découvrir des nouvelles compétences qu’ils ignoraient en tant qu’enseignant grâce aux entretiens de suivi réguliers de ces derniers avec leurs encadrants.
Au-delà de la vie professionnelle
Depuis qu’elle est devenue parent elle-même, Abbie pratique avec sa fille de 16 mois l’approche communicative sur un plan plus personnel et en voit les effets bénéfiques au quotidien. Kiki, élevée dans un environnement multilingue, se voit définir elle-même ses règles d’apprentissage tout en recevant un apport constant dans ses deux langues natales.
Une anecdote qu’elle s’amuse à mentionner illustre parfaitement la pratique : le mot “up” (haut) – utilisé par Kiki comme une injonction dans la plupart des situations de mouvement – pour s’assoir comme se lever est corrigée implicitement. Au lieu de contrarier son apprentissage en modifiant explicitement le mot utilisé, Abbie et son époux continuent d’apporter à Kiki une richesse de vocabulaire et la jeune linguiste en herbe décidera du moment où il sera temps d’utiliser ces nouvelles alternatives.
Une philosophie positive largement appliquée aux apprenants VivaLing – sous la douce bienveillance d’Abbie et de son équipe de didacticiens, qui permet à tous nos élèves de s’épanouir sereinement dans l’apprentissage de leur nouvelle langue.
Crédits photo : Damilare Adeyeri