L’un des enjeux lorsque l’on apprend une nouvelle langue est de prendre le « bon » accent, c’est-à-dire de perdre l’accent de sa langue d’origine. Les Français sont connus pour leur accent « so frenchy » quand ils parlent une langue étrangère. Cela peut avoir des avantages – ainsi qu’un certain charme – mais cela peut aussi occasionner certaines frustrations. Peut-on perdre son accent ? Quand et comment apprendre une langue avec le bon accent ? Les enfants ont-ils des facilités pour imiter et intégrer les accents ?
Un accent, qu’est-ce que c’est ?
Le mot « accent » signifie étymologiquement « pour le chant » (ad quantum en latin). Ce mot est employé pour décrire une manière de parler ou des spécificités de prononciation. De ce fait, il est un marqueur d’origine (géographique, sociale, etc.) de la personne qui parle : accent britannique, accent québécois, accent espagnol….
Pour parler, il faut plusieurs « ingrédients » : voyelles, consonnes, mélodie, vitesse… Notre accent, c’est l’usage que nous faisons de chacun de ces ingrédients. Le mélange de ces ingrédients nous renseigne sur la personne qui parle et permet de savoir d’où elle vient.
Les francophones ou anglophones de diverses origines parlent différemment, mais l’accent n’existe que lorsqu’il est remarqué par d’autres. Nous remarquons surtout une prononciation différente de la nôtre ou différente de ce que nous pensons être une bonne prononciation ou de ce que nous considérons comme la référence. Il existe ainsi certaines formes d’accents « standards » comme la « Received Pronunciation » au Royaume-Uni, qui est généralement l’accent que l’on entend sur la BBC, et comme le « General American » ou le « Standard American English » aux États-Unis, qui correspond à l’accent du centre-ouest du pays.
Prononce-t-on mieux une nouvelle langue quand on est enfant ?
L’âge des apprenants est une donnée cruciale dans l’apprentissage de la prononciation des langues étrangères. Les enfants de moins de 12 ans n’ont habituellement pas besoin de fournir d’efforts particuliers pour prendre les « bons » accents ; les modes articulatoires de la langue maternelle n’ont pas encore figé leur appareil articulatoire, qui s’adapte facilement à la prononciation des sons étrangers. Le « crible perceptif » qui, chez des adultes monolingues, fait “passer” (permet de différencier) seulement les sons de la langue maternelle, ne fait pas encore barrage. Cela permet aux jeunes enfants d’assimiler les sons et l’intonation d’une nouvelle langue en se basant uniquement sur l’imitation, avec quelques indications articulatoires.
Il existe tout de même deux conditions importantes :
- les élèves doivent avoir un bon modèle à suivre en la personne de l’enseignant
- ils doivent avoir à leur disposition un support auditif interactif et motivant
C’est pour cette raison que VivaLing propose des cours de langues avec des coaches de langue maternelle, capables d’interagir avec les enfants en leur donnant un modèle à imiter et de corriger leurs intonations, si nécessaire.
Chez VivaLing, tous les coaches ont des accents neutres ou légers, quelle que soit la langue enseignée. Néanmoins, afin que nos élèves puissent apprendre une langue dans toute sa richesse et sa diversité, nos coaches proviennent de pays et d’horizons différents. Cela nous permet ainsi de proposer des « tandem de coachs » pour que nos élèves qui apprennent l’espagnol puissent le faire avec un coach espagnol et un coach sud-américain, ou pour ceux qui apprennent l’anglais avec un coach britannique et un Américain.
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